Moi et mon mâle une Maîtresse et son chien soumis

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il y a 10 ans

AUTEUR : Mademoiselle M.

Affalée sur la canapé, je regardais le feu que je venais d'allumer crépiter. Mes pensées vagabondaient tandis que je l'entendais s'affairer dans la cuisine. Mes yeux quittèrent un instant la rougeur des flammes pour se poser sur mes chaussures. De magnifiques chaussures à plate-forme noires qu'il m'avait offertes et dont il adorait plus que tout lécher le talon. Je me refis le film du début de soirée: Après le bain que nous avions pris ensemble, je m'étais séchée et était partie dans la chambre. Là j'avais revêtu de beaux sous-vêtements rouges et l'avais appelé afin qu'il m'enfile mes bas et me chausse. J'adorais m'asseoir au bord du lit, le voir à genoux par terre entre mes jambes, et le regarder s'appliquer à rouler le bas et à délicatement le déplier sur ma jambe. D'ailleurs en y repensant il n'était pas si délicat que ça... il lui arrivait de laisser claquer le haut du bas, ou de le tirer trop fort pour le remonter. Je remettrais les choses au clair la prochaine fois... Bref après cela il avais pris mes pieds l'un après l'autre dans ses mains et m'avait chaussée des plate-formes. Puis il s'était relevé et m'avait regardé en souriant. Je lui avais rendu son sourire et lui avais demandé d'un ton à la fois ferme et coquin s'il n'avait rien oublié...

Il avait deviné tout seul - j'adorais sa perspicacité- et s'était baissé pour embrasser mon pied droit, le premier qui lui tombait sous la langue! Je lui avais tendu le gauche afin qu'il n'y ait pas de jaloux... Il était ensuite sorti de la chambre et j'avais fini de m'habiller, avec une longue robe noire fendue sur le côté ainsi que des longs gants noirs. J'étais ensuite partie dans la salle de bain pour m'admirer et constater à quelle point je me sentais belle. Il avait de la chance de m'avoir rencontrée, j'étais une fille hors normes, j'en étais pleinement consciente et j'aimais en jouer. "Le dîner est prêt" Le son de sa voix m'arracha de mes pensées et il vint me prendre la main. Il la baisa pour m'inviter à le suivre. En gentleman qu'il était, il avait écarté ma chaise et avait attendu que je m'y assois. Puis il m'avait servie, s'était assis en face de moi et avait attendu que je porte la fourchette à ma bouche avant de commencer à manger.

J'aimais plus que tout ses gestes de galanterie poussée. Je me sentais plus belle, plus femme, plus éprise et plus convoitée. Ces petits riens qui changent tout, ces gestes simples qui font toutes la différence entre un homme normal et mon mâle idéal, celui qui deviendrait mon serviteur de plaisir, celui que je dresserais pour me satisfaire, celui à qui j'apprendrais à m'aimer, celui avec qui je connaîtrais le bonheur. Je fus servie comme une véritable princesse, son regard pétillait et sous-entendait tous les sentiments qu'il pouvait avoir. Nous bavardions de tout et de rien, il remplissait mon verre aux moments opportuns, me resservait des différents plats qu'il m'avait concoctée. Je me sentais merveilleusement bien, je ressentais une vague de bien-être m'envahir, et je commençais à me dire que cet homme pouvait faire mon bonheur, qu'il se pourrait bien que ce soit lui, enfin... Lorsque nos assiettes furent vides je me levais, et me dirigeais lentement vers lui. Il savait parfaitement ce que je voulais, et de lui-même s'écarta de la table, afin que je puisse m'asseoir face à lui, sur ses genoux. Je lui avais donné l'habitude de ces minutes de câlins durant les repas. J'aimais ces étreintes, me retrouver contre lui, sentir ses mains dans mon dos, son souffle dans ma nuque. J'aimais ses baisers tantôt délicats tantôt passionnés, sur mes lèvres ou dans mon cou savamment déposés. Je savourais toute la tendresse qu'il m'apportait, et prenait ainsi plaisir à la lui rendre. En guise de dessert, il m'avait préparé des fraises agrémentées d'une montagne de chantilly, notre péché mignon à tous les deux. J'insistais pour qu'il amène dans la chambre les coupelles ainsi que nos verres où le champagne pétillait allègrement. J'avais des idées bien arrêtées en tête... Il ne me posa aucune question, me rendit juste mon sourire coquin et obéit. Je passais naturellement devant lui, et m'assis paresseusement sur le lit. Il posa le plateau sur la table de chevet à côté de moi. Avant qu'il n'ait le temps de réfléchir je le fis mettre à genoux devant moi, entre mes jambes écartées.


Que me prépare-t-elle , pensais-je, je dois la rendre heureuse, elle est tellement souriante. Comme j'aime la voir ainsi, habillée en femme fatale et se comportant en Déesse... Elle me rend dingue, elle parait si sûre d'elle. Et j'aime tant faire tout ce qu'elle veut... c'est plus fort que moi... Quelles idées doivent lui traverser la tête, j'aimerais bien savoir ce qu'elle me réserve... Mon regard se posa sur les chaussures que je lui avais offerte ainsi que sur ses chevilles gainées de bas que je lui avais également offert. J'avais été assez "direct", après tout cela ne fait que trois mois à peine que nous étions ensemble, mais d'un autre côté elle avait l'air d'apprécier mes petits cadeaux. Tant mieux, ils lui allaient si bien... "A quoi penses-tu en fixant ainsi mes chaussures mon beau mâle?"

Je relevais alors mes yeux. Le mot qu'elle avait employé pour me qualifier sonnait étrangement à mes oreilles. J'avais l'impression d'être un vulgaire animal. Mais le plus étrange, c'est que cette idée m'excitait. J'aimais me dire que je lui appartenais comme un animal de compagnie. J'étais partagé entre deux sentiments, cela m'était tout nouveau. Je lui répondis tout naturellement: "J'admirais tes pieds ainsi chaussés, les plates-formes te vont très bien." - tant mieux! Tu vas pouvoir les voir de plus près! Intrigué par ses propos, je suivais ses gestes des yeux, et vis son bras s'étendre afin de saisir une fraise de la main. Mon regard ne quitta plus sa main, et à peine la fraise fut-elle posée sur ses orteils que je me précipitais pour l'attraper avec ma langue. Mon empressement la fit rire, et je réalisais alors ce que je venais de faire. Je me sentais un peu gêné, mais son rire n'était pas moqueur. Elle avait reposé une fraise sur son autre pied.

J'allais la saisir de ma bouche lorsqu'elle m'arrêta. "Attend, il manque quelque chose..." Je ne voyais pas du tout ce qu'il pouvait manquer à ce magnifique tableau. De la chantilly? Elle farfouilla dans son sac, et un bruit caractéristique m'indiqua immédiatement l'objet de ses convoitises. Elle l'avait acheté spécialement pour moi. "Tu sais que j'adore te voir ainsi à moi?" me demanda-t-elle en m'enserrant le cou du collier de chien noir en cuir qui me devenait familier. Une idée me traversa la tête, elle me fit rire intérieurement et je me surpris à lui en faire part à haute voix, je suis sûre qu'elle allait bien le prendre... "ouaf!" La réaction ne se fit pas attendre, et elle explosa de rire, elle avait l'air si heureuse, j'aimais l'entendre rire, j'aimais la faire rire. "Je t'adore mon petit toutou"


Cela m'excitait tellement de lui donner ces petits noms, j'adorais l'appeler "mon chien", le traiter en tant que tel. Je ne savais pas pourquoi mais cela m'excitait au plus haut point, j'aimais sentir mon pouvoir, savoir que je pouvais me lâcher et me laisser pleinement aller à mes fantasmes et à mes rêves les plus osés. J'avais pleinement confiance en moi, je sentais qu'avec lui je pouvais connaître un plaisir jamais atteint auparavant. Son fétichisme m'avait comblée, après tout son dressage n'en serait que plus facile. Nous avions des fantasmes en communs... J'adorais le voir en adoration devant mes bas et mes chaussures, j'aimais le voir "à ma botte", et surtout, le savoir pleinement heureux d'y être. Je m'étais dit qu'il avait tout pour devenir mon mâle idéal. Un peu de dressage, beaucoup de jeux saupoudrés de beaucoup de tendresse suffirait à le faire flancher, et à me faire flancher. Je ne pourrais succomber longtemps à un homme qui m'obéirait .

Mes ex n'avaient jamais accroché avec mon tempérament, ils n'avaient jamais rien compris à ce qui me faisait moi. Mais avec lui, tout serait différent ou rien ne serait. J'en avais décidé ainsi. J'en avais assez de perdre mon temps dans des relations "conventionnelles" qui ne me convenaient pas. Je pris la fine laisse en cuir que j'avais posée à côté de moi en sortant le collier, et l'accrocha à son cou. Le tableau était parfait, je nous voyais dans la glace qui était contre le mur face à moi, je nous trouvais si beau. Déesse et son fidèle. "Allonges-toi sur le dos" lui dis-je. Il s'exécuta prestement et sans lui laisser le temps de parfaire sa position je lui présentais le talon effilé de la chaussure devant sa bouche. Je savais qu'il adorait le lécher, et il savait que je le savais. Le voir les yeux clos, le talon dans sa bouche, sentir son excitation monter, son souffle s'accélérer... me fascinait et me procurait un plaisir étrange et intense. "Lèches-le bien" susurrais-je en faisant monter et descendre la chaussure. Mon ordre ne fit qu'augmenter son excitation, et il redoubla d'ardeur. Mon regard ne se détacha plus de lui pendant quelques minutes, j'étais envoûtée par mon pouvoir. Une petite traction sur la laisse le fit ouvrir les yeux, il me regarda d'un regard de braise. Je retirais mon talon de sa bouche et le fit mettre à genoux entre mes jambes. Il couvrit mes jambes de baisers, remontant lentement vers le siège de mon excitation. "Pas tout de suite, dis-je en me relevant. Avant on va faire une petite promenade". Je profitais de la station debout pour retirer ma robe.

Il me regardait, à la fois excité par mon début de déshabillage et contrarié par la petite promenade qui se profilait, qu'il n'aimait pas du tout. Il y prendrait goût, si j'arrivais à lui faire comprendre que... En joueur qu'il était, il profita du moment ou je passais ma robe par-dessus la tête pour sauter sur le lit, se mettre sur le dos, et prendre la laisse entre ses dents en grognant comme un petit chien mécontent. Je l'adorais, il avait tout compris apparemment. Je rigolais de coeur joie pendant quelques instants, l'oeil amusé. Rien à dire, j'adorais, sa réaction m'avait surprise et m'amusait. Finalement je lui pris la laisse d'entre ses dents en lui disant toute souriante: "Ca suffit maintenant, sois sage". Il joua encore un peu à se rebeller, mais cessa aussitôt que je sortis la laisse en chaîne que j'avais aussi emmenée. Je l'accrochais à son cou, en remplacement de la fine en cuir. Il n'aimait pas cette laisse, et je savais pourquoi: elle était beaucoup plus solide que l'autre, et je pouvais tirer dessus sans risquer de la casser. Pour ma part je l'aimais beaucoup pour deux raisons: elle était assez longue, ce qui permettait diverses utilisations, et surtout j'appréciais le doux cliquetis des maillons s'entrechoquant.

"Allez, on y va, mains au sol!" lui sommais-je en avançant. Il n'attendit pas que la laisse se tende pour descendre du lit et se mettre en marche. Bon point pour lui, je ne supportais pas les rechigneurs. J'aimais marcher avec les plates-formes, je ne me lassais pas de cheminer ainsi en le tenant en laisse. Premier passage devant la glace, l'image qu'elle renvoyait m'excitait. Moi, habillée en dresseuse d'hommes, une laisse dans une main une cravache dans l'autre. Une chaleur dans mon bas ventre se fit ressentir. Premier arrêt. Je m'adossais au mur et lui lançais l'ordre d'embrasser mes pieds. Il ne se fit pas prier. J'aimais sentir sa langue chaude et douce titiller mes orteils ou lécher amoureusement la courbure de mes pieds. Je fermais les yeux, je me laissais aller, je jouissais déjà intérieurement. Je sentais sa langue remonter délicatement le long de mes jambes, embrassant amoureusement chaque parcelle de ma peau gainée de bas. Je sentais mon excitation augmenter, mes mains se posèrent sur ses cheveux, imprimant une pression ...


J'étais irrémédiablement attiré vers son sexe, je n'avais qu'une idée en tête, le lécher, l'aspirer, le titiller. Je voulais lui procurer du plaisir, j'aime tant ses gémissements lorsqu'elle prend du plaisir, j'aime lever mes yeux vers elle et voir la jouissance irradier les traits de son visage, elle est si belle lorsqu'elle jouit, si belle... Mes baisers se rapprochaient du haut de sa cuisse lorsque ses mains se posèrent sur ma tête. Ses ongles s'enfoncèrent légèrement, et sa pression me guida là ou elle voulait. Enfin je pouvais goûter à son plaisir, enfin je pouvais la boire. Pendant de longues minutes je restais ainsi à genoux devant elle, la léchant avec application. Ses tressaillements se faisaient de plus en plus fort et étaient beaucoup plus rapprochés. Ses jambes ne la portaient plus qu'à peine, elle tremblait de bonheur, adossée au mur. Son souffle était rapide, laissant échapper quelques cris d'extase, qui ne m'excitaient que davantage. Elle jouit ainsi sur ma langue, puis se laissa glisser contre le mur, s'assis par terre et me fit poser la tête contre sa poitrine. Ses bras m'enlaçaient fermement, je sentais son coeur battre comme s'il allait exploser. Elle tremblait légèrement, comme à son habitude chaque fois qu'elle avait jouie. J'étais heureux et fier de lui avoir offert autant de bonheur, j'embrassais sa poitrine avec amour, la pris délicatement dans mes bras et lui dit à l'oreille à quel point j'aimais la faire jouir.


"Vas lécher mes pieds pendant que je reprend mes esprits" lui dis-je. La tête contre le mur, les mains posées sur mes cuisses, je le regardais s'appliquer auprès de mes pieds. Il léchait mes bas, passait sa langue sur les lanières qui entouraient mes chevilles, et surtout, suçait mon talon. Après quelques minutes je me relevais, l'ayant au préalable fait se remettre à genoux d'une traction sur la laisse. Je lui montrais la cravache que j'avais laissé tomber au sol sous le coup du plaisir. Il l'attrapa entre ses dents, et me la présenta devant ma main tendue. J'attendis un peu, puis la lui pris de la bouche. Je me dirigeais vers la porte-fenêtre, talonnée par mon bel amant. J'ouvrais celle-ci, et sortais doucement. La résistance que je sentis sur la laisse me confirma qu'il n'avait aucune envie d'aller dehors. Qu'importe, il irait quand même! Le soleil s'était couché depuis longtemps déjà, et seul un fin croissant de lune nous offrait un peu de lumière. Il faisait assez bon dehors, et apparemment les voisins étaient tous couchés... "Allez, ne traîne pas, je sais que ce n'est pas agréable mais plus vite tu passeras plus vite tu seras dans l'herbe" lui lançais-je. En effet devant la chambre il y avait une petite terrasse pavée,ce qui ne devait pas être agréable pour ses petits genoux. J'avais songé à lui permettre la station debout, mais après tout il n'y en avait que pour deux - trois mètres.

C'était un homme, pas une lavette. Etrangement il accéléra le mouvement pour passer cette étape difficile, et une fois dans l'herbe repris une allure plus normale, regardant d'un air inquiet vers les voisins. Son attitude m'amusa, je rigolais, me moquant gentiment de lui. Je le stoppais alors que nous étions arrivés sous les pins, et lui demandais de s'allonger sur le dos. Je m'assis sur lui, et l'embrassa avec fougue. Mes mains caressèrent son torse, descendant le long de ses hanches jusqu'à ses cuisses. Il avait fermé ses yeux, et savourait mes caresses. Ses mains étaient posées sur mes pieds, j'adorais cela. Je jouais à le chatouiller sur l'intérieur des cuisses en l'effleurant du bout des doigts. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que son excitation devienne visible. J'aimais savoir que je l'excitais. Ces caresses durèrent un certain moment, puis je le fis se remettre à genoux, et attachai la laisse à une petite branche basse. Devant son air étonné je lui demandai de rester quelques secondes sage, lui expliquant que j'allais juste chercher quelque chose.


Son "quelque chose" ne me disait rien qui vaille. Enfin, je serais bien fixé le moment venu. Elle avait arrêté ses caresses trop tôt, j'aimais sentir ses mains sur moi. Je la regardais s'éloigner. Mon regard se posa sur mon sexe bien dur, c'est dingue comme elle pouvait m'exciter. N'y tenant plus je commençai à me caresser, épiant le moment où elle réapparaîtrait. Son absence dura un certain moment, je n'avais plus la notion du temps. Qu'importe puisque je me caressais. Mais je me demandais quand même ce qu'elle pouvait bien fabriquer. J'allais finalement me relever pour la chercher lorsque je l'entendis derrière moi me dire "Et bien mon vilain mâle, on se sait pas rester sage?!" Elle m'avait fait sursauter, la maligne avait fait le tour de la maison pour venir par surprise dans mon dos. "J'ai été sage ma Douce, je t'ai attendu..." dis-je d'une voix naturellement fausse, sachant parfaitement qu'elle savait... "Tu crois que je ne t'ai pas vu? Cela fait au moins 10 minutes que je te regarde te caresser!" 10 minutes, déjà... ayant été pris en flagrant délit, je ne savais que répondre. Je savais qu'elle n'aimait pas que je me caresse sans qu'elle m'en ait donné l'ordre. Elle m'appliqua un foulard sur les yeux, et me poussa du pied pour que je tombe en avant. Son geste n'avait rien de méchant, il était juste déterminé. Elle s'allongea sur mon dos, et je su alors ce qu'elle était allée chercher. Nous en avions longuement parlé. Elle aimait faire l'amour à un homme. Elle aimait rentrer dans la peau d'un homme, ce qui nécessitait évidemment l'emploi d'un god-ceinture. Son idée ne m'avait pas rebuté, même si je n'avais jamais goûté à ce plaisir. J'étais assez ouvert à ce genre de pratique, et j'étais surtout curieux des sensations nouvelles que je pourrais ressentir. Je savais qu'apparemment beaucoup d'hommes hétérosexuels prenaient du plaisir ainsi, malgré le tabou de ce sujet dans la société. Elle me fit l'amour ainsi, et je ne pu me retenir de jouir. Elle arrêta aussitôt, m'embrassa amoureusement dans le cou et resta un moment allongée sur moi. J'avais eu un puissant orgasme, tellement différent de ceux habituels. Lorsque j'eu repris mes esprits elle se releva, ôta son accessoire devenu inutile, et me fit remettre sur le dos.


Je posais un de mes pieds chaussés sur son torse, pesant un peu dessus, plongeai mon regard dans le sien et lui dis d'une voix suave: - " Mon chéri, tu m'excites. J'ai envie de t'utiliser, que tu sois mon homme objet, que tu me fasses jouir encore et encore, je veux que tout ton corps soit à mon service pour me procurer du plaisir." Nos regards se croisèrent, lui et moi savions qu'il n'attendait que ça. Je l'enjambais alors et m'assis sur sa bouche. La sienne s'ouvrit aussitôt, et il me lécha une nouvelle fois avec encore plus d'application. Bien vite des frissons m'envahirent, mon bassin basculait d'avant en arrière pour mieux pouvoir sentir sa langue. Mes yeux étaient clos, ma respiration s'accélérait, je sentais mon sang fourmiller en moi, et d'un coup je franchis un nouveau cap sur l'échelle du plaisir. L'orgasme n'était pas loin. J'avais à la fois une folle envie de jouir une nouvelle fois sur sa langue, et envie que ses caresses ne cessent jamais. A défaut de ma tête ce fut mon corps qui décida, explosant d'un coup, sous l'effet de la trop grande excitation qui m'avait envahie. Je basculais sur le côté, m'allongeant dans l'herbe, et tout devint obscur...


Son orgasme fut puissant, jamais je ne l'avais vu prendre autant de plaisir, jamais je ne l'avais sentie aussi excitée. Elle cria, dans une ultime contraction, puis tout son corps se relâcha, elle bascula sur le côté, et ne bougea plus. J'étais moi-même éreinté, être son objet était ô combien excitant, mais ô combien épuisant. Je la caressais doucement, comme elle aimait après qu'elle ait joui. D'habitude elle me rendait ces caresses, mais là, elle ne bougeait plus. Je lui demandais si son plaisir avait mérité une bonne appréciation sur mon carnet de "performances", mais elle ne me répondit pas. Je commençais à m'inquiéter, me redressais et la pris dans mes bras. C'est alors que je réalisais qu'elle s'était évanouie. Je la positionnai entre mes bras, et me relevais alors doucement. Je la portai ainsi jusqu'à notre lit, l'allongeai délicatement et allai dans la salle de bain pour lui appliquer une petite serviette humide sur le front. Elle reprit doucement ses esprits au bout de quelques minutes qui me semblèrent durer une éternité, et son premier geste pour moi fut un sourire. Un sourire que jamais je n'oublierai, et qui gonfla mon cœur de bonheur. Je savais qu'elle m'aimait, je réalisais alors combien son amour était sincère, et je compris enfin tout ce qu'elle avait tenté de m'expliquer. Ses jeux faisaient partie de son tempérament, ils n'étaient qu'un moyen pour elle d'exprimer sa personnalité.

Elle était née pour dominer les hommes. Mais cette domination n'avait rien de péjoratif comme je l'avais pensé au début. Non, elle lui permettait simplement de prendre du plaisir, de se faire chérir comme elle le souhaitait, et surtout, de donner son amour à celui qui la mériterait vraiment. Tout devint soudainement limpide pour moi. Elle aimait avoir un homme à elle, son homme, non pour l'humilier ou le rabaisser, mais pour lui offrir toute la tendresse qu'elle gardait en réserve, pour se laisser pleinement aller à ses sentiments. Comment avais-je pu être aussi méfiant envers elle concernant ce sujet? Comment avais-je pu douter de la sincérité de ses sentiments? Je pensais à toute allure tandis qu'elle continuait à me sourire. Elle tendit ses bras vers moi, m'invitant à une étreinte. J'allais immédiatement vers elle, et l'entourai des mes bras. Elle posa sa tête contre mon torse, et resta ainsi, pendant que je me laissais aller à mes pensées. Elle méritait que je lui offre le meilleur de moi-même, elle méritait mon amour, elle méritait surtout que je laisse enfin parler mes sentiments. Que je laisse parler mon côté féminin, que j'assume ma sensibilité, mon amour pour elle. Ses intentions étaient pures, j'avais enfin tout compris. Elle aspirait à plus, elle voulait que nous devenions complices, de véritables âmes soeurs, inséparables et se connaissant sur le bout des doigts. Elle me voulait à elle, je me vouerais à elle. Nous avions franchi un nouveau cap.

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